Cette semaine, nous interrogeons Matthis, lycéen et joueur de Volley-ball dans l'équipe Cadet de Saint Jean d'Illac.
C : Qu'est-ce qui te plait le plus dans ce sport ?
Matthis : Je sais pas. C’est le principe du jeu, c’est qu’on n’a pas le droit à l’erreur, parce que dès que le ballon touche le sol, le point est fini. Tu dépends de tes coéquipiers pour gagner, si par exemple ton passeur te fait une mauvaise passe, tu dois te débrouiller pour réussir à passer le ballon de l’autre côté en posant problème à l’équipe adverse, même si le ballon qu’on t’a donné était pas forcément facile à jouer. Tu dois aussi faire attention à ce que tes réceptions aillent bien sur le passeur, pour qu’il ait pas à se déplacer et faire une passe qui ne sera pas forcément bonne. Donc c’est tous les aspects du jeu qui me plaisent.
C : Racontes-moi ton dernier match.
Matthis : C’était un match important : la petite finale de la coupe de France contre Montpellier, et il y avait de l’enjeu parce qu’on jouait la place pour aller sur le podium.
Déjà, en arrivant à l’échauffement, on a vu les adversaires, qui faisaient trois têtes de plus que nous. C’était un énorme avantage pour eux, au filet, pour attaquer et contrer nos propres attaques.
Donc le match a plutôt mal commencé : on n’arrivait pas à jouer à notre niveau, et eux le faisaient très bien. On a donc perdu le premier set 25-14, et le deuxième set commençait tout aussi mal, jusqu’au score de 22-18 pour eux. A ce moment-là, ils étaient plus qu’à trois points du match. Mais le passeur de l’équipe adverse a décidé de faire un service ‘’smatché’’, plus difficile que les service qu’il faisait habituellement. Le ballon est donc passé en dessous du filet, ce qui nous a offert un point facile. Ensuite nous avons réussi à enchainer les points jusqu’à gagner le set 25-23. C’est à ce moment-là que nous avons réussi à élever notre niveau de jeu, et nous arrivions à défendre leurs attaques très puissantes et à construire un jeu cohérent.
Le troisième set a plutôt mal commencé lui aussi ; il faut dire qu’il se jouait uniquement en 15 points. L’autre équipe est arrivée au score de 12- 8, une fois de plus à 3 points du match. C’est alors que le passeur de l’équipe adverse a complètement raté sa passe, et donc fait une balle injouable pour son attaquant. L’équipe de Paris (qui nous soutenait) s’est levée dans les tribunes en criant « C’est la panique ! C’est la panique ! » Au final, nous avons réussi à gagner tous les points suivants, en nous offrant la victoire 15-12 et la médaille de bronze.
C : Une personne qui a changé ta vie de sportif ?
Matthis : C’est ma prof de sport de 6ème, qui a changé ma vie de sportif. Avant je faisais beaucoup de tennis, depuis 8 ans environ ; c’et elle qui m’a dirigé vers le volley, et elle m’a donné le niveau nécessaire pour jouer dans le club de Saint Jean d’Illac et m’intégrer en tant que titulaire dans l’équipe, et à la section sportive de mon collège.
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C.

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